

conte la musique : Rebecca Clarke : L’amour de l’alto
En 1919, la compositrice britannique Rebecca Clarke participe à un grand concours où elle remporte le deuxième prix. Or quand son nom est révélé juste après les résultats, personne ne veut y croire : comment une femme peut-elle composer une œuvre aussi pertinente, exigeante, brillante ?
Qui connait Anthony Trent ? Pas grand monde car ce nom est un pseudonyme, utilisé par la compositrice, violoniste et altiste Rebecca Clarke pour une de ses œuvres. Nous sommes en 1918 à New York, et la musicienne anglaise assiste à la création de sa dernière pièce, Morpheus, lors d’un récital ou plusieurs autres de ses œuvres sont données. Rebecca Clarke ne se contente pas d’écouter, elle joue aussi ce soir-là de l’alto.
Par modestie – parce que son nom apparaît un peu trop sur le programme – la compositrice décide d’utiliser un pseudonyme masculin mais uniquement pour la création. Résultat : Morpheus, signée Anthony Trent, est acclamé par les critiques, mais toutes les autres pièces de Rebecca Clarke passent totalement inaperçues.

-
Facebook
-
X
-
Telegram









Laisser un commentaire