Giselle …
Une oratrice, interprétée par la danseuse Samantha van Wissen, prétextant parler de la pièce finit par raconter et interpréter le ballet Giselle, d’après le livret de Théophile Gautier, la musique de Adolphe Adam et la chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot.
Le sujet de la pièce se cache sous les points de suspension, ce signe de ponctuation qui, dans la littérature romantique, traduit l’inexprimable, extériorise sans les nommer les états d’âme d’un sujet sensible et exprime l’ineffable de l’émotion.
C’est l’office que remplit la danse dans le ballet, mais c’est aussiAZ le prodige qu’accomplissent les interprètes.
Mon ambition est de mettre en partage avec les spectatrices et spectateurs, par le biais d’une oratrice évoquant les différentes facettes du ballet, cet état de suspension, proche de l’apesanteur, dans lequel peuvent me plonger les interprètes, ces passeurs d’étonnement, et l’ineffable de l’émotion qui me saisit quand je les regarde.
Théophile Gautier a écrit Giselle pour une danseuse qu’il aimait, je ne fais pas autre chose.
Samantha van Wissen est de ces interprètes qui m’ont fait – et me font encore ! – tant aimer ces arts que l’on dit vivants et qui ne cessent de célébrer la joie profonde d’être au monde.
François Gremaud
Visuel : Dorothée Thebert Filliger
Musique : extrait de Peasent pas de Six par le Royal Ballet
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