Zarina Khan : La sagesse d’aimer
Et si un enfant naissait de la rencontre d’un prince indien cofondateur du Pakistan et d’une mère russe, elle-même fille d’un officier de la marine du tsar et d’une pianiste en exil ?
Et si la mère, lieutenant de l’armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, réchappait d’une lapidation, devenait diplomate et épousait en secondes noces un ancien nazi qui abuserait de la candeur de l’enfant ? Et si la petite fille grandissait en perpétuelle itinérance et quête d’amour entre Tunis et Karachi, Bruxelles et Madrid, Fribourg et Moscou ? Et si, musulmane à sa naissance, orthodoxe à 4 ans, elle était élevée par des religieuses dominicaines ? Et si elle croisait Adenauer, Franco, Orson Welles, improbable voisin, la danseuse Lucero Tena ou les peintres Manolo Villasenor et Ilya Glazounov qui en feraient le portrait ? Et si, face à l’exil, la séparation et la barbarie, la jeune Zarina trouvait toujours la force et la sagesse d’aimer ?
-
Facebook
-
X
-
Telegram
Laisser un commentaire